Qu’est-ce que l’obésité morbide ?
L’obésité morbide se définit par un IMC supérieur à 40. Elle s’accompagne très souvent de pathologies lourdes, cardiaques, pulmonaires, articulaires, etc. Cette pathologie est en constante augmentation cette dernière décennie (on parle d’épidémie non infectieuse). On estime qu’il y a environ 3.5 millions de personnes souffrant d’obésité en France et environ 50 000 morts par an seraient liées à l’obésité (décès par maladie cardiovasculaire, pulmonaire, complications du diabète). La chirurgie a fait maintenant la preuve de son efficacité avec des pertes de poids très significatives faisant sortir le patient de l’obésité et on constate très souvent une rémission complète des comorbidités (HTA, DNID, Apnée, etc.).
La sécurité sociale prend-elle en charge l’opération de l’obésité ?
Devant cette efficacité, la Sécurité sociale prend désormais en charge cette chirurgie sous certaines conditions.
L’IMC doit être supérieur ou égal à 40 ou compris entre 35 et 40 avec présence de comorbidités associées, et après échec des régimes bien suivis depuis au moins un an. Cette chirurgie est soumise à entente préalable préopératoire avec la CPAM. La Haute Autorité de Santé (HAS) a élaboré des recommandations de bonnes pratiques portant sur la prise en charge chirurgicale de l’obésité chez l’adulte ainsi que les critères de qualité correspondants.
Les opérations de l’obésité effectuées à la Clinique Claude Bernard
Les premières personnes opérées à la Clinique Claude Bernard datent de 1998. Depuis, plusieurs centaines de patients ont été opérés et pris en charge à la Clinique. La gastroplastie par anneau a été la première technique pratiquée, puis d’autres interventions innovantes, favorisées par les techniques mini invasives (cœlioscopie puis robotique), sont venues petit à petit compléter l’arsenal thérapeutique chirurgical (sleeve gastrectomie, By pass et mini By pass).
Au fil des années, et avec l’expérience croissante de l’équipe, l’indication chirurgicale s’est affinée en fonction du profil alimentaire de chaque patient. En effet, le comportement alimentaire des patients souffrants d’obésité orientera le chirurgien vers la technique opératoire la plus adaptée.
Quelle chirurgie contre l’obésité morbide ?
Le choix de l’intervention chirurgicale sera défini et soumis pour acceptation au patient par le chirurgien, après le bilan pluridisciplinaire exigé par l’HAS (bilan psychiatrique, endocrinien, cardiaque, pulmonaire, endoscopique et anesthésique). Le dossier doit être revu et validé par une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) formalisée, dont la conclusion est transmise au médecin traitant et au patient.
Le pivot central de cette prise en charge restant le médecin traitant.
Le suivi médical en phase post opératoire (médecin traitant, chirurgien, nutritionniste, diététicienne, psychiatre, psychologue) est gage de succès et de perte de poids sur le long terme.
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